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Carine-Laure Desguin, ses romans, nouvelles et poésies
1 juin 2015

L'Astragale, un film réalisé par Brigitte Sy

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« Maintenant, nous sommes deux prénoms, nous allons quitter ensemble les arbres noirs, et au matin, nous apprendrons le reste. Partir d’abord, vite… », Albertine Sarrazin, L’Astragale, Fayard,  2001 (pour une nouvelle édition).

A l’instant, je reviens du Ciné Le Parc de Charleroi et je plonge dans la réédition de L’Astragale. Souvent c’est une déception qui nous guette, lorsqu’au ciné, on voit un film dont on a lu et aimé l’histoire. Dans ce film, L’Astragale, réalisé par Brigitte Sy et sorti voici à peine quelques semaines, tout colle. Les images, les mouvements du film, un véritable copié-collé du livre lu plusieurs fois lorsque j’étais ado (oui, je sais, ça date) et relu dans sa réédition de 2001. Et c’est bon de respirer de nouveau le romantisme de cette cavale. Il n’y a pas de hasard et ces deux écorchés vifs, Albertine et Julien, étaient faits pour se rencontrer. Dès la première minute du film, on sait que Brigitte Sy a trouvé le ton juste. Ça claque. Albertine Sarrazin se sauve de la maison de correction, elle saute, elle se fracture l’astragale. Ça claque, et durant tout le film, on entendra les échos de cette chute, comme un long cri d’amour. C’est la nuit, il pleut et Albertine rampe sur la route. Julien s’arrête…Je reviens te chercher, dit-il. Et durant des mois, ce sera une cavale interminable. Julien, un truand au grand cœur, cachera Albertine chez Ninie. Ce sera l’alcool, le tapin et les longues attentes car Julien passera des mois en prison. L’histoire d’Albertine Sarrazin, on la connaît. Mais ce film réalisé en noir et blanc colle des images sur les mots du roman que nous n’avons pas oublié. Il y a de la poésie dans la vie d’Albertine Sarrazin, une poésie profonde qui lèche les rues et les tripots de Paris. Tout était là, dans les livres  qu’elle nous avait envoyé valdinguer en plein visage et à présent il y a ce film. Deux acteurs pleins de vérité, Leïla Bekhti et Reda Kateb et une musique originale signée Béatrice Thiriet jettent sur ce film une odeur de vérité.

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

 

 

— A part ça, Carine-Laure, belle actu ! Un slam sur un CD, des livres en préparation et ta pièce Rue Baraka interprétée à Mons, ça devient sérieux tout ça !

Le slam :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2015/05/16/32061580.html

Rue Baraka à Mons :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2015/05/19/32074139.html

— Sérieux ? Bof, un mot que je n’aime pas trop…

— Si tu le dis ! Pour tes nouveaux lecteurs, voici press book et palmarès …

http://carineldesguin.canalblog.com/pages/press-book/32061526.html

http://carineldesguin.canalblog.com/pages/carine-laure-sur-you-tube/32062119.html

 

 

Commentaires
C
Merci Sentinelle pour votre commentaire. C'est vrai que "Têtes hautes" me tente également..
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S
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je partage totalement votre enthousiasme pour ce film, et il me donne furieusement envie de lire l'autobiographie d' Albertine Sarrazin, que je ne connaissais absolument pas avant cette adaptation de Brigitte Sy. La Tête haute est un très bon film (il n'y a que la fin qui ne passe guère), je ne peux donc que vous encouragez à aller le voir sur grand écran.
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A
A vrai dire, j'ai été déçue du film, le livre est tellement plus riche ! Je le trouve beau, mais un peu plat...<br /> <br /> A voir : super films : "La loi du marché" avec Vincent Lindon, une remarquable histoire de chômeur et "La tête haute", d'Emmanuelle Bercot, sur un ado délinquant. Très fort et émouvant.
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É
J'ai dû voir l'astragale il y a bien longtemps mais je ne m'en souviens plus. Cette version semble intéressante.
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E
Et sais-tu que je n'ai pas vu la première version non plus? POurtant en a-t-on parlé... j'avais l'impression que je n'aimerais pas mais au fond... j'avais aimé Bonnie and Clyde, alors qui sait?
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