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Carine-Laure Desguin, ses romans, nouvelles et poésies
15 mars 2019

Le Transfert, Théâtre, Carine-Laure Desguin, Editions Chloé des Lys, 2018

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Le Transfert commentaire comité lecture

 

Pour commander ce livre: https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/1122-le-transfert.html?search_query=le+transfert&results=4  

Le Transfert, pièce en trois actes (préfacée par Eric Allard) qui raconte une histoire décalée et absurde à gogo. Les dossiers médicaux d’un hôpital se perdent dans les poubelles des ordinateurs et les patients ont désormais le statut d’inexistants ! Docteur, où dois-je inscrire les paramètres de ce non-patient? Dans le non-temps ?

La première lecture mondiale de cette pièce déjantée a eu lieu le 4 février 2018 au Centre Culturel de Frameries, dans une mise en voix d’Eryk Serkhine (Box Théâtre de Mons).

Commentaire de Serge Guérit

J'ai lu "transfert" de Carine-Laure Desguin. 
Faire la connaissance de Carine-Laure, c'est vivre l'aventure dans l'aventure. 
Absurde me direz-vous! oui! une aventure cruelle, du Kafka en pyjama rayé, quelquefois déjantée ou acide.
Quand Carine-Laure vous fait avaler des boutons de mercerie réduits en poudre, vous fait construire votre propre cercueil en carton ou vous transfert, avec un clown, dans les méandres de l'informatique d'où vous n'en sortirez peut-être jamais, oui c'est l'aventure, son univers.
Alors attention, une jolie femme, oui mais pas toute seule dans sa tête ... et ça ... c'est tout son charme.
Merci Carine-Laure.

 

Commentaire de Bob Boutique

Et elle fait du théâtre maintenant !

Mais attention...
Cette pièce "Le Transfert" n'existe pas. Je viens de vérifier. C'est une véritable escroquerie, n' y a dans ce livret que des pages blanches, "inexistantes" ! ...

Lisez, vous comprendrez.

 

Commentaire de Jean Destrée

J'ai lu et relu ton texte. Le moins qu'on puisse dire est qu'il est interpellant. Tes personnages sont en voyage dans un univers informatisé qui les rends incapables de sortir d'un système qui rejette toute démarche logiquement humaine. Un univers à la fois kafkaïen dépourvu l'empathie surtout de la part de l'infirmière et glissant lentement à la limite du surréalisme qui fait trembler. Mais aussi un univers digne d'Aldous Huxley et son "'Meilleur des mondes". La première lecture m'a déconcerté et j'ai songé à fermer le livre en me demandant si tu n'avais pas fait un cauchemar. Puis j'ai suivi ta démarche qui semble demander au lecteur du recul pour comprendre l'opposition entre les "professionnels" de la médecine, tout puissants et le malade, victime d'une science à laquelle il ne comprend rien. Sans espoir, l'être humain face à la technologie devient peu à peu une machine programmée pour effectuer des tâches voulues par le programme.

J'ai aussi ressenti chez toi, à travers ton texte, une certaine révolte intérieure devant ce monde de science fiction, formaté, inhumain qui risque de plonger l'humanité dans une sorte de désespoir. Le sursaut d'humanité se trouve dans le personnage du malade qui veut résister malgré tout à la machine mais qui finit par abandonner. Seul le clown reste le rempart à la déshumanisation Peut-être que le rire sauvera l'humanité. Les journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo  l'avaient bien compris depuis des années.

 

Le transfert de Carine-Laure Desguin (lu par Edmée De Xhavée)

 

Je l’ai lu, je l’ai lu, presque d’une traite, et je peux vous dire que… ô lecteur qui entre dans ces pages, abandonne toutes tes certitudes, tu es parti pour un voyage dont tu pourrais ne pas revenir autrement que dans une clé USB…

On rit, mais un peu jaune quand même. Il est interdit pourtant de ne pas rire du clown, car ce rire-là est un passeport pour le maintien de l’existence des malades. On ne rit pas ? Oups, inexistence programmée. L’infirmière, drillée comme une femme-robot sortie d’un film de science-fiction, elle connait tout le savoir-vivre de ce nouveau monde, mais le médecin, lui… il patauge encore et emploie, le vilain malappris, des mots censurés par le politically correct en vogue dans un nouvel univers aux codes incontournables. C’est pour le bien de tous.

On assiste à un instant entre deux réalités, le pont étant le transfert.

La programmation. Inexorable, sans pitié, sans états d’âme, c’est la règle hein, qu’y faire ? Car il n’est pire maladie que la non-conformité, et il faut éradiquer, empêcher la contagion, la résistance, les ruses d’un malade qui soudain dit avoir une folle envie de rire… Que nenni, l’infirmière que rien ne détourne de son devoir sacré ne laissera pas le médecin lui parler de ces choses dérisoires, humaines, compatissantes.

Futuriste ? Heuuuu… c’est au tournant, c’est pour ça qu’on rit, oui, mais de plus en plus jaune…

Chloé des lys, 15,70 euros et 74 pages de bonheur aigre-doux, y-comprise une préface d’Eric Allard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires
É
Bonsoir Carine-Laure ! Quelles belles critiques pour ce nouveau bébé !
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G
Réveille-toi Carine ! nous avons besoin de vivre dans un monde humain et fraternel...Mais justement, nous avons tous besoin d'être réveillés pour apporter notre petite pierre à ce monde dont nous rêvons...Bonne journée Carine !
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E
Comme Serge j'ai adoré et lu d'un souffle (maintenant je ne sais trop où je suis, la dernière chose dont je me souvienne c'est que quelqu'un a dit "ça y est, tu peux mettre le jus" et un grand pshiiiiiiit a suivi...
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B
Mais tu es un vrai couteau suisse ! Bravo !
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S
Le petit était né mais pas encore baptisé ... voilà c'est fait, félicitationsssss Carine-Laure c'est un magnifique bébé!<br /> <br /> J'ai eu la chance de le lire, j'ai adoré mais ça je l'ai dit ... bon ... alors je le redis j'ai adoré!!!
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