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Carine-Laure Desguin, ses romans, nouvelles et poésies
3 octobre 2015

Jeudi 15 octobre 2015 à 19h30, présentation du livre C'est le même décor par Eric Allard, infos ici!

Image (47)

C'est le même décor, couverture

 

— Carine-Laure, pour cette soirée du 15 octobre, tout est prêt ?

— Comment ça, tout est prêt ?

— Les invitations et tutti quanti ?

— Pour les invitations, c’est ok, pour le tutti quanti, ça se prépare…

— Rappelle-moi le pourquoi du comment de ce livre et surtout pourquoi avoir choisi des textes durassiens alors que tu es ici à la bibliothèque Marguerite Yourcenar, n’est-ce pas, miss ?

— Marguerite Duras a une écriture fascinante, des personnages auxquels on a envie de ressembler…ou pas, mais toujours ils nous interpellent. Cette jeune fille du square, par exemple. Ou ce monsieur qui lui fait la conversation…Et cette douce musique toujours, si particulière à Duras, entre ses vagues de mots.

— Donc tu as repris des personnages de Duras et tu les as mis dans une autre situation ?

— C’est plus ou moins ça, oui…

— Je comprends, tu n’en diras pas plus.

— Serge (Il s’agit de Serge Budahazi, le bibliothécaire www.bourgeon.be), si je te dis tout, tu ne découvriras plus rien…

— Je sais que ce petit livre qui s’appelle C'est le même décor n’a rien à voir avec un texte théâtral, qu’il a reçu un bel accueil parmi les critiques et dans la presse.

— Oui, un feed-back positif de Laurence Amaury (présidente du cercle littéraire Clair de Luth) et de Thierry Haumont (rédacteur de la revue Le Spantole) entre autres.

— Lors de cette soirée du 15 octobre, le livre sera présenté par Eric Allard ?

— Oui, Serge. Eric Allard signe la préface de ce livre, une préface devant laquelle je rougis à chaque fois. Eric Allard, poète et critique littéraire originaire de Charleroi ( son blog : http://lesbellesphrases.skynetblogs.be/) a très bien perçu l’essence de mes mots. Eric Allard signe aussi la préface de ma prochaine publication. Il s’agit d’un recueil de poésies, Des lames et des lumières, aux éditions Le Coudrier. On en parlera ce soir-là également, histoire de mettre l’eau à la bouche de nos lecteurs.

— On résume la situation…Nous donnons rendez-vous à tous nos visiteurs où, quand, comment, pourquoi et avec qui ?

 

Quand ?

Le jeudi 15 octobre 2015

À       19h30 !

 

Où ?

Bibliothèque Marguerite Yourcenar (château Bilquin de Cartier)

Place Albert 1er, 38

6030 Marchienne-au-Pont

 

Invitation à tous ! Verre de l'amitié! 

 

 

Commentaire de Laurence Amaury :

J'aime beaucoup "C'est le même décor", en particulier la première nouvelle, c'est suggestif, pudique, émouvant. Au départ, on ne sait pas trop ce qu'il en est, on est intrigué, on apprend à petites doses discrètes, tout est dans le non-dit, à la manière de Duras justement. C'est à la fois léger comme l'eau qui roule doucement sur des galets et profond, lourd de sens, ça vous prend à plein coeur. J'aime (dans la 2e) l'idée des mots sculptés et celle que deux inconnus peuvent se connaître en quelques minutes, par intuition. Et bien sûr la phrase "s'il n'y avait ni la mer ni l'amour..." me touche puisque ce sont mes sujets favoris, la mer et l'amour ! La 3e est aussi interpellante que "délicate" et terriblement suggestive (on la trouve trop courte et on a envie d'imaginer tout un roman). Voilà, une première réaction rapide ! Bravo !

 

 

Commentaire de Thierry Haumont :

J'ai enfin pris le temps de lire "C'est le même décor"...  Ton amour de la littérature, de la parole, du dire est tel que tu as vis-à-vis des différents types d'écriture, de styles, une étonnante plasticité.

Ici, le défi était de rendre compte d'une écriture sans verser dans le plagiat : c'est bien mené !

J'ai passé un bon moment de lecture !

Bien à toi,

 

Thierry

 

Commentaire de Denis Billamboz

 

De Duras à Desguin



« Cette rencontre avec Duras. Dans ma mémoire, c’est très précis, à présent. Je parle d’une rencontre, d’une vraie rencontre. Lorsque les mots durassiens ont fait écho en moi… Car ce que j’ai ressenti à cet instant-là, c’est un écho. Juste un écho. Les mots étaient en moi depuis toujours ». Avec ces quelques mots, Carine-Laure précise clairement son rapport à Marguerite Duras et la genèse des trois textes qu’elle a écrits en résonance à trois fragments de textes tirés de L’Amant, Le Square et L’Amant de la Chine du Nord.



Je n’ai lu, et vu au cinéma, que L’Amant et c’était il y a bien longtemps, l’histoire, d’amour évidemment, je ne m’en souviens plus très bien mais les textes de Carine-laure ont soufflé sur les braises presque éteintes dans ma mémoire et en ont fait resurgir quelques étincelles, des images issues du film, d’autres nées de mon imagination lors de la lecture du roman, des couleurs, une atmosphère, de l’amour à l’état brut, pur, originel. Je n’ai pas vu d’amant dans ces textes, seulement des images d’amants, des images projetées à travers les mots de l’auteure par des femmes enflammées, désireuses, attendant le grand amour en construisant, en imaginant, en dessinant, en inventant de toutes pièces un amant idéal, un amant imaginaire, un amant anonyme dans la foule, un amant nostalgie ne vivant plus que dans leur mémoire… 



Dans une langue sobre, épurée, pleine de poésie Carine-Laure remplit l’espace qui la sépare de Duras avec des mots qui inventent, réinventent, des amants qui ne semblent vivre que dans l’esprit de femmes qui attendraient désespérément celui qui les ferait frémir. Lors de ma lecture, j’ai eu cette impression que l’auteure faisait exister des amants en les dessinant en creux dans l’esprit enflammé de femmes en attente du grand amour. « Elle : Une Pilsen noire, une seule », Lui n’était là que pour jouer le rôle de l’amant niché dans le cœur d’Elle.



Dans sa très belle préface Eric Allard écrit : « Le corps abandonne toute forme physique au profit de l’apparence, de la surface de peau de l’autre ». Je retrouve dans cette perception, cette notion d’amant imaginaire inventé par des femmes sans amour qui font vivre des amants virtuels peut-être plus réels que des amoureux trop concrets et trop triviaux. Une façon très poétique d’écrire l’amour, l’amour idéalisé, l’amour indestructible puisque fait seulement de mots et d’images.

 

On peut commander le livre en version numérique ou en version papier (9,50 euros) sur le site d'Edilivre

Voici une présentation du livre et de l'auteure sous forme de questions-réponses

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires
F
Coucou ma ptite Gavroche !<br /> <br /> Je viens te remercier pour ton gentil com pendant ma pause !<br /> <br /> Je reviens doucement, car je ne suis pas encore bien remise. Je n'arrive pas à me débarrasser de ces maudites douleurs que m'invalident. Le temps et aussi les gros soucis que me causent la santé de Paul, n'arrangent rien !<br /> <br /> Gros bisous et bon dimanche ! Je commenterais tes articles plus tard, pour l''instant c'est impossible !<br /> <br /> Florence
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U
Je ne suis pas libre ce soir-là, mais je te souhaite beaucoup de succès pour cette soirée littéraire. Bonne fin de semaine Carine-Laure.
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É
Bonsoir Carine-Laure. Tes nouvelles ont eu beaucoup de succès auprès de tes premiers lecteurs. Bonne soirée
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E
Eh bien visiblement tes textes ont fait grande impression, et parlent d'amour... je dois dire que Marguerite Duras en parlait bien, le vivait moins bien mais au fond... l'écriture aussi aide à compenser, et on trouve son équilibre bien à soi entre ce qui pourrait être et ce qui est...
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E
Gente Dame , mes congratulations . A ce jeudi là , peut être me reconnaîtrez vous .
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