Roman d'un film à venir, Rolland Westreich et Sam Touzani, éditions L'Harmattan
« Le roman d’un film à venir », c’est une histoire écrite à deux mains et deux têtes. Bizarre ? Mais non ! Sam Touzani et Rolland Weistreich construisent, montent et démontent ensemble la trame de l’histoire et c’est Rolland Weistreich qui griffonne sur le papier.
Sur quelques mètres carrés d’un quartier bruxellois, un microcosme multiculturel. Une boucherie. Mais pas n’importe quelle boucherie. Ah ? Oui, je n’en dis pas plus.
Les personnages ? Original, ils sont tous présentés au début du livre. On connaît dès lors leur histoire, leur famille, d’où ils viennent et …où ils vont ? Pas certain…Dans cette boucherie, il y a Radouane, Rosine et leur fils Malek. Tout à côté, il y a Messidor père dans sa brasserie (un type un peu louche) et Messifils
(pas très net non plus). A quelques centaines de mètres de là, il y a Lieve (venue de sa campagne flamande) et ses deux filles, Kristina et Madeleine. N’oublions pas Nasserdin, un sacré personnage (ou un personnage sacré ?).
Et enfin, il y a Malek, le fils de Radouane et de Rosine. Tout se petit monde, un entrelacs de sentiments, d’espoir et de désespoir mais l’histoire tournicote autour de Malek et de Madeleine.
Malek reprendra-t-il ou pas la boucherie de son père. Pourquoi pas ? Parce que Malek est un artiste, un vrai. Dans la cave, il construit des mobiles et il aime ça. Il voit de l’art partout, jusque dans les chairs des bêtes à cornes et le sang des animaux, il le coagulerait bien sur ses statues en papier mâché.
Carine-Laure, c’est ça l’histoire ? Le livre est multithème. Certains lecteurs détacheront la question de l’identité culturelle mais pour moi, le nœud de l’histoire, ce serait les rapports entre Malek et son père et surtout, surtout, ce mal-être que traîne Malek. Le mal-être ? Ben oui, si tu as envie de peindre et dessiner et que par amour filial tu te sens obligé de découper des steaks, les matins risquent d’être cahotiques…
Et ce couteau qui tue une jeune femme ? Exact, un couteau se perd et transperce un thorax mais je n’en dis pas plus. Ceci est un avis de lecture, et le suspens est maintenu …
Un extrait ? Les pages 40 et 41 ont retenu mon attention.
Le film sera bientôt sur les écrans ? J’ai rencontré les auteurs. Il se peut que mais là aussi, suspens, suspens…
(Merci à la Sabam, à Sylvie Godfroid, au Théâtre du Bizou. Excellente soirée et belles rencontres. Ici sur la photo, on reconnaît Evelyne Wilwerth)
— A part ça, Carine-Laure, belle actu ! Un slam sur un CD, des livres en préparation et ta pièce Rue Baraka interprétée à Mons, ça devient sérieux tout ça !
Le slam :
http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2015/05/16/32061580.html
Rue Baraka à Mons :
http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2015/05/19/32074139.html
— Sérieux ? Bof, un mot que je n’aime pas trop…
— Si tu le dis ! Pour tes nouveaux lecteurs, voici press book et palmarès …
http://carineldesguin.canalblog.com/pages/press-book/32061526.html
http://carineldesguin.canalblog.com/pages/carine-laure-sur-you-tube/32062119.html